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CD-DVD

DESIGN DE POCHETTES
D'ALBUM MUSICAL

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En quoi consiste le design de pochettes d'album musical ?
 

La création graphique de pochettes d’albums musicaux prend toute son importance dans les années 50’. Le Jazz est à son apogée et le label Blue Note s’impose en leader de l’industrie du disque. Le graphiste Reid Miles, embauché par Columbia, impose sa marque de fabrique avec des créations novatrices, des panels de couleurs primaires, des compositions visuelles en forme de touches de piano, des typographies qui deviennent des illustrations à elles-seules, etc.

Un peu plus tard, Wes Wilson s’impose dans l’univers Rock avec des affiches psychédéliques dont le graphisme s’inspire de l’Art Nouveau, de la religion hindoue, de l’Op Art, etc, avec des typographies dites liquides.

Ci-dessous : digipack graphisme et illustration réalisés pour Ludovic de Preissac.

 

 

 

 

 

 

Les évolutions dues aux formats numériques

Avec le développement du numérique, la musique s’envole vers le cloud et perd de sa matérialité pour le public. Néanmoins, les opus n’ont pas réussi à se passer de visuels, de ceux qui les habillent en élégante harmonie, leur donnent un style et leur permet de les différencier les uns des autres sur les plateformes en ligne. Les CDs physiques ont su conserver leur place auprès des fans et les pochettes vinyles sont revenues en force, telles des pépites qu’il faut collectionner. Bref, rien n’y a fait, la création graphique de couvertures d’albums reste le miroir qui met en lumière la musique.

Ci-dessous : CD our Ludovic de Preissa et digipack pour Philippe Combelle.

 

 

 

 

Les codes graphiques

Qu’il s’agisse de « jazz », de « métal », de « punk » ou de « classique », aucune création de couverture d’album ne peut être « copié-collé » d’un style à l’autre. Les fleurs et les bisous des hippies s’opposent aux épingles à nourrice des punks, aux tags et à leurs chevelures en crêtes, c’est pourquoi le design s’adapte aux messages véhiculés par tous ces mouvements. Quoiqu’il soit parfois utile de « décaler » ces codes pour surprendre et attiser la curiosité.

Ci-dessous : digipack / Philippe Combelle Trio

 

 

 

 

 

Quid de l’univers du musicien ?

Pour trancher le nœud gordien entre les attentes des uns et des autres ou encore les codes ordinaires, il faudra chercher une solution graphique qui sera à l’écoute des musiciens, de leur perception personnelle, propre à transcrire leur création en ce qu’elle a d’unicité. En conclusion, il n’y a pas de solution graphique unique, évidente et similaire à une autre. Il convient de ne pas se soumettre à la standardisation du design, car c’est forcément la créativité qui l’emporte.​

Ci-dessous : digipack "Rap" / Risbo

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